« Les Maîtres de la Médisance en Action Sur les Réseaux Sociaux ! »

Qu’on se le dise: les chevaliers du clavier à la solde de quelques fédérations locales de l’ Udps ont trouvé un nouveau sport national à Lubumbashi : cracher en meute sur Philippe KIBAWA. Ces apprentis gladiateurs, qui confondent la politique avec un fil d’actualité et la réflexion avec un slogan, errent matin, midi et soir entre le siège de leur parti et les réseaux sociaux, armés de certitudes d’emprunt et de médisances sous-traitées. La manœuvre est grossière: on instrumentalise des jeunes désœuvrés pour exécuter, en plein jour, un lynchage symbolique d’un notable katangais , Directeur, qui plus est, de la Brigade anti-fraude du Haut-Katanga , comme si l’on pouvait confondre la légalité d’un mandat avec la volatilité d’une horde numérique. Qu’ils tempêtent donc: l’écume fait du bruit, la mer travaille en profondeur. Dans cette Province, Philippe KIBAWA KYA NKWADI incarne une gestion cartésienne qui n’a pas besoin de tambour pour avancer; il suffit de lire les résultats et de comparer le vacarme de la galerie avec le sérieux de l’atelier.

D’où cette évidence que certains feignent d’ignorer: l’administration publique n’est pas un totem partisan, ni un butin qu’on distribue au gré des fidélités; c’est une architecture de règles où l’on sert l’État, pas son camp politique. On ne confond pas l’ appartenance à un parti politique au pouvoir avec la compétence administrative, qui réclame des comptes, des normes et des preuves. À l’imperturbable Directeur provincial de la Brigade anti-fraude, Philippe KIBAWA KYA NKWADI , l’Aigle de Pweto , on doit au minimum ce que l’on doit à l’œuvre bien faite: respect, clarté et droit de cité. Car la fierté de la République Démocratique du Congo ne se mesure pas à la longueur des invectives, mais à la tenue des institutions, et, dans le Haut-Katanga, à la rigueur de ceux qui les font vivre loin des clameurs de circonstance.