« Quand l’ éclipse ridiculise le » soleil du premier juillet » de Jacques KYABULA : Martin KAZEMBE en roue libre, flop mini et égo maxi. »

Ils avaient promis un raz-de-marée à Lubumbashi, on a vu une flaque. Place de la Poste, ce matin du 06 décembre, la “grande mobilisation” pour soutenir l’accord de WASHINGTON a ressemblé à une répétition générale oubliée au soleil: espace à moitié rempli , slogans essoufflés, et un podium qui sonnait plus creux que le discours. Dans une ville de plus de deux millions d’âmes, peiner à rassembler cinq mille personnes, c’est signer, en lettres capitales, la perte de vitesse d’une “aile KAZEMBE” qui pédale dans le vide. L’Union Sacrée version KAZEMBE ? Une carrosserie clinquante sur un moteur calé. On a comparé, on a compris: la marée humaine du 1er juillet 2025 portée par le Vaillant Jacques KYABULA, c’était le plein soleil; la sortie de ce matin, c’était l’éclipse. Jour et nuit, point barre. Quand la ferveur populaire a le choix, elle ne se trompe jamais d’adresse.

Et pendant que les porte-voix officiels tentent de repeindre la défaite en succès pastel, la réalité, elle, a les mains sales: prix qui grimpent pendant que le franc congolais fait semblant d’aller mieux que le dollar; Kuluna qui quadrillent Lubumbashi comme s’ils tenaient le plan de la ville; poussières et rejets miniers qui noircissent les poumons plus vite que les promesses ne blanchissent les bilans. Martin KAZEMBE, chef d’orchestre sans partition, s’échine à bricoler un capital politique auprès de Kinshasa avec un pseudo-meeting au message aussi nourrissant qu’une enveloppe vide. Le Haut-Katanga n’a pas l’oreille pour les refrains creux: il réclame son Vaillant, Jacques KYABULA, acteur charismatique, incontournable, celui qui rallie sans louer des bus, qui parle et qu’on écoute sans prompteur. Aujourd’hui, le public a tranché: la patience n’est plus une stratégie, et l’indifférence, ici, sonne comme un vote.