
Sous l’impulsion du Président Félix Antoine TSHISEKEDI , la stabilisation des institutions provinciales en République Démocratique du Congo s’esquisse comme une véritable refondation de la gouvernance locale. Après des années ponctuées de motions de défiance successives, d’alliances fragiles et de rivalités paralysantes, l’État central tente de replacer l’efficacité et la responsabilité au cœur de l’action publique. L’objectif n’est pas de centraliser à rebours, mais de donner aux provinces un socle de prévisibilité et de continuité, condition sine qua non pour planifier, financer et livrer des services de base et des infrastructures durables. Dans cette logique, la sérénité institutionnelle n’est plus un luxe, mais un impératif stratégique: elle garantit la crédibilité des engagements, rassure les investisseurs, et redonne au citoyen la mesure concrète du progrès à travers des routes réhabilitées, des écoles fonctionnelles, des circuits d’approvisionnement sécurisés et des finances assainies. La décentralisation retrouve ainsi sa promesse initiale: rapprocher la décision du terrain, non pour multiplier les crises, mais pour ancrer des solutions.
C’est dans ce climat de recherche d’équilibre que le Haut-Katanga s’affirme comme un baromètre national. Car au cœur de l’économie Congolaise, cette province minière exige une lecture fine des cycles, une discipline budgétaire et une vision industrielle articulée à l’intérêt social. Le nom du Gouverneur bâtisseur Jacques KYABULA revient alors comme un marqueur de méthode et de continuité: ses partisans invoquent la rigueur administrative, la conduite de chantiers structurants et une capacité à imposer un tempo de réalisation où la parole publique épouse l’exécution. Au-delà des clivages, ce plaidoyer pour son retour exprime une volonté de sécuriser la trajectoire du Haut-Katanga et d’éviter les ruptures coûteuses notamment la cohésion sociale. D’où cet appel sans ambages adressé à Kinshasa: faire primer l’efficacité, prolonger les politiques qui ont fait leurs preuves, et donner à la province un pilotage stable à la hauteur de ses enjeux. Dans l’imaginaire collectif comme dans les attentes très concrètes des opérateurs économiques et des habitants, le message est clair et sonore: le Haut-Katanga réclame haut et fort la continuité, et pour beaucoup, cette continuité a un nom — Jacques KYABULA
