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Joseph KABILA, Complice Masqué de Paul KAGAME ? Les Accusations de Peter KAZADI à l’Egard du Président Honoraire à Echos du Congo

Dans un contexte politique déjà tendu, Joseph KABILA, ancien Président de la République Démocratique du Congo, a récemment pris la parole pour s’ adresser à la Nation depuis l’étranger, suscitant de vives réactions. Son discours, chargé de nuances troublantes, soulève des interrogations cruciales sur son rôle dans la crise persistante de l’Est Congolais. En réponse, l’ancien vice-premier Ministre Peter KAZADI dénonce ce qu’il qualifie de trahison manifeste.Joseph KABILA semble ignorer la présence de troupes Rwandaises sur le sol Congolais tout en appelant au retrait des forces étrangères, pourtant présentes légalement. Ce paradoxe soulève des doutes sur ses véritables intentions, suggérant qu’il pourrait détourner l’attention des enjeux majeurs tout en renforçant les revendications du M23, un groupe armé soutenu par le Rwanda.

En se posant en porte-parole de Paul KAGAME, KABILA incite les populations de l’Est à se retourner contre l’État Congolais, utilisant des prétextes tels que les restrictions bancaires.De plus, il ne cache pas sa proximité avec des officiers militaires compromis, affirmant avoir été à l’origine de leur recrutement. Cette affirmation soulève des questions quant à sa loyauté envers le Pays, laissant penser qu’il envisage un retour au pouvoir sous des auspices douteux. Son discours, teinté d’un appel implicite à la désobéissance militaire, remet en question l’autorité de l’actuel Commandement des Forces Armées, insinuant qu’il aurait mieux géré la situation pendant son mandat.En tentant de séduire les Evêques par un plaidoyer pour le dialogue politique, l’ ancien Président KABILA semble vouloir se repositionner sur l’échiquier national. Cependant, son implication dans l’insécurité actuelle est difficile à ignorer. Peter KAZADI pointe du doigt des éléments qui laissent à penser que Joseph KABILA pourrait être l’un des architectes de cette instabilité, cherchant à se présenter comme la solution à une crise qu’il aurait contribué à aggraver.

Joseph KABILA se positionne ainsi comme le leader de l’opposition, validant la thèse de KAGAME selon laquelle l’absence de dialogue intercongolais prolongerait le conflit, tout en niant toute responsabilité du Rwanda. Ce jeu de victimisation, où il dénie sa présence à Goma malgré des preuves tangibles, apparaît comme une manœuvre calculée pour gagner la sympathie du peuple Congolais.Ce discours, loin d’être anodin, se révèle être un message politique dangereux, flirtant avec la subversion. En adoptant les éléments de langage de Kigali, KABILA prend le risque de s’opposer à l’intérêt national. L’histoire jugera de ses actions, mais le Peuple Congolais, conscient des enjeux, semble déterminé à ne plus se laisser duper par des discours ambigus, conclut Peter KAZADI.

Papy NYANGE – Francine KASONGO

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