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Journée Internationale de la Couche d’Ozone: Marie NYANGE Appelle à la Protection de Notre Atmosphère et de Nos Forêts

Le 16 septembre, la planète a suspendu son souffle pour lever les yeux vers le ciel, là où se déploie la couche d’ozone, barrière invisible et précieuse, située entre 15 et 50 kilomètres au-dessus de nos têtes. Cette couche, bien que fragile, est vitale; elle filtre les rayons ultraviolets et maintient l’équilibre des écosystèmes terrestres. À l’occasion de la Journée internationale de l’ozone, Marie NYANGE, ministre de l’Environnement, a souligné l’importance de cette protection silencieuse, intimement liée à la santé de nos forêts.

La Ministre Nationale de l’environnement Madame Marie NYANGE a évoqué ce bouclier invisible dont l’absence se ferait ressentir de manière dramatique : sur nos peaux, dans nos cultures, au sein même des écosystèmes. Sans la couche d’ozone, les cultures s’épuisent, les chaînes alimentaires s’effondrent, et la biodiversité s’amenuise. Pendant trop longtemps, des substances nocives, telles que les fréons, ont altéré cette précieuse barrière. Cependant, la science a tiré la sonnette d’alarme, et les nations ont commencé à agir. Ce processus a révélé une leçon essentielle : lorsque la connaissance guide l’action, l’espoir devient tangible.

Cette année, le thème retenu, « De la science à l’action globale », résonne comme un appel à l’unité. Il rappelle que la restauration des grands équilibres ne peut se faire à travers des actions isolées, mais nécessite des engagements partagés. C’est à cette échelle que les substances destructrices d’ozone ont été bannies, et c’est à cette échelle que la couche d’ozone commence à se rétablir, lentement mais sûrement. Les signes de cette amélioration sont visibles et encourageants, montrant que nos efforts collectifs portent leurs fruits. En corrigeant une atteinte à notre atmosphère, nous contribuons également à atténuer le réchauffement climatique.

La Ministre Marie NYANGE a également mis en lumière un lien souvent négligé : la relation entre les forêts et l’ozone. Les arbres séquestrent le carbone, régulent les climats locaux, et préservent l’humidité, tout en abritant une biodiversité riche. En retour, une atmosphère protégée assure la résilience de ces forêts, leur capacité à se régénérer, et à soutenir les communautés humaines. Penser l’un sans l’autre, c’est négliger une vérité fondamentale. Protéger la canopée, c’est renforcer le voile protecteur du ciel; préserver le ciel, c’est offrir un avenir à notre canopée.

Cette vision prend un sens particulier en République démocratique du Congo, où le vaste couvert forestier du bassin du Congo est un pilier climatique mondial. Sous l’impulsion du Président Félix Antoine TSHISEKEDI, le pays s’engage à concilier préservation des écosystèmes, développement durable, et responsabilité climatique. L’approche est holistique : des politiques publiques fondées sur la science, des filières économiques respectueuses de l’environnement, et des coopérations internationales qui transcendent les frontières.

Au cœur de ce message réside une évidence simple mais exigeante : notre avenir repose sur la qualité de nos liens—entre savoir et action, entre nations, entre la terre et le ciel. La couche d’ozone se répare parce que nous avons su agir ensemble. Nos forêts peuvent continuer à respirer si nous poursuivons cet engagement. Ce n’est pas une simple célébration symbolique, mais un appel à la constance. Prendre soin de ce qui nous protège, c’est assurer la pérennité de ce qui nous fait vivre.

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