Une lettre circule sur les réseaux sociaux, adressée au Gouverneur Jacques KYABULA KATWE du Haut-Katanga, l’exhortant à démissionner. Ce document, visiblement rédigé sous l’influence du camp de Martin KAZEMBE, avance des arguments pour justifier une telle demande. Pourtant, derrière ces mots se cache une manœuvre politique bien orchestrée, visant à affaiblir un leader qui a su marquer sa province par sa pugnacité politique.
La lettre débute par un ton moqueur, rappelant que cela fait plus de deux mois que le Gouverneur Jacques KYABULA est absent de Lubumbashi, sa base politique, et décrit le Haut-Katanga comme une province apprenant à vivre sans son gouverneur. Cette métaphore poignante, mérite d’être recadrée pour ne pas induire l’ opinion publique en erreur. En réalité, cette période d’absence met en lumière la résilience de la province, qui reste fermement attachée au retour de Jacques KYABULA, un Gouverneur bâtisseur.
Le texte évoque également une prétendue perte de confiance de la part des instances supérieures, insinuant qu’un gouverneur devient un fardeau lorsque les intérêts ne s’alignent plus. Ce discours omet pourtant de reconnaître que Jacques KYABULA demeure le meilleur élève du Chef de l’État, ayant obtenu plus de 70 % des voix lors de son élection présidentielle dans le Haut-Katanga. En contraste, Martin KAZEMBE peine à rassembler même 1 000 personnes derrière lui, ce qui souligne l’écart entre les deux figures politiques.L’ un est dans le réalisme politique, l’ autre se fait des illusions sur les réseaux sociaux avec ses fanatiques.
Par ailleurs, l’auteur de la lettre présente KAZEMBE comme le successeur idéal, ignorant les véritables aspirations de la population du Haut-Katanga. Les voix qui réclament le retour de KYABULA ne peuvent être balayées d’un revers de main. En effet, beaucoup voient en lui un leader capable de guider la province face aux défis actuels.
Bien que la lettre soit habilement rédigée, elle ne fait que refléter la soif du pouvoir pour le pouvoir de son commanditaire, Martin KAZEMBE. Jacques KYABULA a encore la possibilité d’écrire son histoire, non pas comme un homme humilié, mais comme un leader qui sait naviguer dans des eaux tumultueuses. Un récent sondage du journal *Les Points* révèle que 81 % des Haut-Katangais lui accordent encore leur confiance. Et le fardeau doit être plutôt KAZEMBE avec ses accointances avec KATUMBI envers qui il a une dette morale pour avoir financé ses études, la preuve, son rapprochement très remarquable depuis l’intérim avec les députés de Ensemble.
Les manœuvres politiques des détracteurs du Vaillant Gouverneur Jacques KYABULA ne sauraient ternir l’image d’un homme qui continue de représenter l’espoir et la détermination d’une province en quête de progrès.