j

Quand la Toile Devient Une Arme Dangereuse de Certains Inciviques Dans le Haut-Katanga

Les réseaux sociaux, il y a peu, considérés comme des plateformes d’échange et de partage, se métamorphosent progressivement en arènes de manipulation et de division. Des messages alarmants circulent, diffusés par des communicateurs en quête du sensationnisme et souvent utilisés comme instruments par des politiciens désabusés de leur perte d’influence. Leur cible principale ? Jacques KYABULA, le Gouverneur bâtisseur du Haut-Katanga, dont la gestion et la popularité dérangent.

Ces jours, des discours enflammés et les appels à la violence entretenus par un groupe aux intentions malveillantes se multiplient, transformant la toile dans l’ espace du Haut Katanga en un véritable champ de bataille virtuel. Derrière leurs écrans, des individus bien connus de la société haut-katangaise propagent des propos haineux, incitant à des actes qui pourraient plonger la province dans le chaos. Ces incitations, fréquemment relayées par des comptes anonymes et connus, dessinent un avenir sombre où intimidation et violence remplacent le débat démocratique.

Les accusations fusent : certains militants d’un parti politique seraient incités à agir dans l’ombre, masqués par des cagoules, pour accomplir des « missions » de nature troublante. Les réseaux sociaux, ainsi instrumentalisés, deviennent une arme redoutable où désinformation et provocation se mêlent. Les mots, plus que jamais, se transforment en outils de violence, dans le but d’ amener les jeunes à un affrontement dans cette province Havre de Paix.

Face à cette montée de la barbarie numérique, les services de sécurité doivent se tenir en alerte. Leur mission ? Protéger la population contre cette nouvelle menace insidieuse .

Dans les quartiers populaires de Lubumbashi, les habitants oscillent entre peur et colère. « Ce n’est pas notre combat. Nous voulons juste vivre en paix », confie une commerçante du marché central de la Kenya. Cependant, la paix semble aujourd’hui menacée par des ambitions politiques dissimulées, où la chute de Jacques KYABULA devient une obsession d’ un petit groupe de politiciens en mal de positionnement. Ces derniers, voyant leur plan initial échouer, misent désormais sur la violence comme ultime recours.
Néanmoins, un sursaut de lucidité émerge dans la Ville de Lubumbashi. De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer l’instrumentalisation des jeunes sur les réseaux sociaux. Des figures de la société civile appellent à la vigilance et au discernement, rappelant que la haine ne construit rien et que la violence, même virtuelle, engendre toujours des conséquences bien réelles.

Dans ce climat tendu, l’unité et la résilience du peuple haut-katangais seront mises à l’épreuve. Une chose est certaine : les habitants de cette province, riches de leur diversité et de leur histoire, savent que la paix n’a pas de prix. Malgré les vents contraires, elle demeure un objectif à défendre coûte que coûte.

Ca pourrait aussi vous interesser