
Dans un monde où le faux bruit et la rumeur dominent, il est des moments où le silence et l’absence deviennent des armes redoutables, capables d’exposer les véritables visages des individus. À l’image des stratagèmes d’antan où l’on feignait la mort pour tester la loyauté, Jacques KYABULA, figure emblématique du Haut-Katanga et fidèle allié du Président Félix Antoine TSHISEKEDI, a traversé une épreuve qui a mis à jour les cœurs des hommes, révélant leurs ombres et leurs lumières.
Récemment, une tempête de calomnies a frappé son nom, alimentée par des détracteurs politiques animés d’une haine acerbe. Des accusations invérifiables ont circulé, le désignant comme membre du mouvement rebelle M23, exilé en Afrique du Sud, ou encore comme auteur d’un détournement de fonds colossal. Cette campagne de dénigrement, portée par des ambitions politiques troubles, ne visait pas seulement un homme, mais touchait au symbole même de la loyauté et de la gouvernance dans une province clé de la RDC.

Pourtant, tel un roc face aux vagues, la vérité a su résister. Jacques KYABULA n’a jamais quitté sa terre natale. Il n’a ni fui ni abandonné son poste. Sa récente réapparition, sereine et fidèle à elle-même, a balayé les spéculations comme un vent dissipe les nuages, laissant ses accusateurs face à leur propre vacuité.
Cet événement révèle une leçon essentielle : face à l’injustice, il est souvent inutile de riposter par la haine. Le silence, la patience et la vérité triomphent toujours. Jacques KYABULA, par son absence de réponse, a permis aux masques de tomber d’eux-mêmes, exposant des cœurs rongés par l’envie, la haine et le mensonge.

Ce cas illustre également une réalité plus vaste de la vie politique et sociale : l’acharnement contre les figures de réussite. Comme un arbre fruitier attirant les projectiles, l’excellence suscite souvent jalousie et rancœur. Un proverbe africain dit que « le mensonge peut courir un an, mais la vérité le rattrape en un jour ». Aujourd’hui, Jacques KYABULA est debout, tandis que ses accusateurs vacillent sous le poids de leurs propres paroles.
Cet épisode sert de miroir à la société congolaise, rappelant que les accusations infondées, bien que virulentes, ne sauraient effacer les actes d’un homme loyal. Il engage aussi une introspection collective : pourquoi sommes-nous si prompts à détruire plutôt qu’à construire ? Pourquoi la calomnie semble-t-elle parfois plus séduisante que la vérité ?

Jacques KYABULA, par sa résilience silencieuse, offre une leçon magistrale. L’enjeu n’est pas seulement de réapparaître après la tempête, mais de le faire avec dignité, laissant la vérité s’exprimer. Au fond, feindre de mourir n’est pas une fuite, mais un test. Et ceux qui s’engagent dans des vendettas inutiles se condamnent eux-mêmes, révélant ainsi leurs véritables intentions.