
Dans le tumulte incessant des réseaux sociaux, Joyce TUNDA se retrouve en pleine ligne de mire. Après avoir triomphé face à Patrick KAFWIMBI devant le Conseil d’État à propos de l’ intérim à la Mairie de Lubumbashi, elle devient la cible d’un torrent de critiques acerbes, allant d’attaques verbales à des calomnies virulentes. Cette avalanche de malveillance, orchestrée par certains individus en mal de positionnement, soulève des interrogations fondamentales sur la place des femmes qui osent s’imposer dans des sphères souvent dominées par le patriarcat.
L’histoire de Joyce TUNDA ne débute pas avec les insultes, ni ne se limite à elles. Femme de poigne, elle a su démontrer une capacité de travail exemplaire durant son intérim à la tête de la Ville de Lubumbashi. Ses décisions, parfois audacieuses, s’inscrivent dans une logique de la remise de l’ ordre et de l’ assainissement de la deuxième Ville de la RDC. En remportant son duel juridique contre KAFWIMBI, elle n’a pas seulement défendu sa position, mais a affirmé son droit à la légitimité dans un environnement hostile aux femmes leaders.

Les réseaux sociaux, cette agora moderne où l’anonymat permet des débordements inqualifiables, se transforment en un théâtre de dénigrement. Les mots échangés sont violents, parfois inhumains envers cette femme battante. Les accusations, souvent infondées, cherchent à ternir son image. Au-delà des injures, c’est une tentative de délégitimation qui se joue ici. Une femme qui réussit, qui revendique son droit d’exister dans un monde dominé par des dynamiques patriarcales, devient une proie facile pour les esprits malveillants.
Face à cette hostilité, Joyce TUNDA incarne une résilience admirable. Son silence, loin d’être une soumission, révèle une force intérieure qui inspire le respect. Tandis que ses détracteurs s’emploient à la déstabiliser, ils ne peuvent effacer l’héritage de son travail acharné. Pendant son intérim, elle a su relever des défis colossaux, jetant des bases solides dans un environnement empreint d’incertitudes et de tensions

L’ affaire KAFWIMBI, bien qu’achevée sur le plan juridique, continue à faire parler d’elle. Au-delà des enjeux légaux, c’est une lutte plus vaste qui se dessine, celle de la reconnaissance des compétences et du mérite dans un monde où la réussite féminine suscite encore des réactions disproportionnées. Joyce Tunda, malgré les vents contraires, se tient droite, forte de sa victoire et de ses valeurs.
Il est temps de réfléchir sur notre société et sur les standards imposés aux femmes en position de pouvoir. Pourquoi une femme qui réussit est-elle perçue comme une menace ? Pourquoi sa réussite est-elle systématiquement remise en question, parfois même par ses camarades du parti politique ? Ces interrogations dépassent le cas de Joyce TUNDA et mettent en lumière les mécanismes profonds d’une société encore réticente à accueillir des figures féminines fortes.

Dans cette tempête, Joyce TUNDA mérite bien plus que des insultes gratuites. Elle mérite reconnaissance, respect, et surtout, un regard honnête sur ses accomplissements. Car au-delà des calomnies, ce sont ses actions, ses choix et son courage qui définissent véritablement son parcours. Et c’est là que réside sa plus grande victoire : elle a su rester fidèle à elle-même, malgré les tirs croisés.