Dieudonné BANGA MUKOSE, récemment élu Président de la Fondation Katangaise, se positionne désormais comme une figure clé dans la lutte contre l’exploitation abusive des ressources naturelles et les pratiques opaques qui nuisent à l’économie du Grand Katanga. Lors de son discours de circonstance du 11 juillet au siège de la Fondation après sa brillante élection, il a mis en exergue une réalité préoccupante, dénonçant avec force les abus économiques en cours dans l’ espace Grand Katanga.
Le Président MUKOSE a d’abord abordé la question de la « spoliation programmée » de la Gécamines, un symbole industriel et un héritage historique pour la RDC. Autrefois considérée comme le pilier économique , cette entreprise est désormais perçue comme la cible de forces obscures. Selon lui, les ressources de la Gecamines continuent d’être spoliées sans scrupules et dans l’ indifférence générale malgré les dénonciations des organisations de la société civile et laissant les populations locales dans un état de pauvreté chronique. Il a affirmé avec conviction : « La Gécamines est bien plus qu’une simple société, c’est une partie de notre identité collective. » Ce démantèlement progressif, au profit des intérêts de quelques élites corrompues, constitue non seulement un crime économique, mais également une menace existentielle pour l’avenir de l’ espace Grand Katanga et du Pays.
Le Président BANGA MUKOSE a également critiqué l’Autorité de Régulation de la Sous-Traitance dans le secteur privé (ARSP), la qualifiant de gestionnaire des affaires de manière opaque et discriminatoire. Les pratiques douteuses et sélectives dans l’attribution des marchés publics favorisent systématiquement certains opérateurs, laissant les entreprises de l’ espace Grand Katanga à l’écart. Cette exclusion alimente un sentiment d’injustice parmi les entrepreneurs locaux, aggravant ainsi un climat économique déjà tendu. La maffia dans ce secteur serait à son point culminant. Et un changement à la tête de cette institution sera la bienvenue souhaitent les victimes de la gestion calamiteuse de l’ARSP.
Au-delà des enjeux économiques, Dieudonné BANGA MUKOSE a exprimé des inquiétudes face à l’essor des discours de haine tribale, qui menacent la cohésion sociale. Il a plaidé pour une conscience collective capable de transcender les clivages ethniques, affirmant que « nous ne pouvons pas nous permettre de nous diviser sur des bases identitaires alors que nos ressources sont pillées. » Ce message fort vise à unir les différentes composantes de la société katangaise face à des défis communs.
Il a appelé les leaders politiques, économiques et sociaux à se rassembler pour défendre les intérêts du Katanga, tout en encourageant les jeunes à s’impliquer activement dans cette lutte. La mobilisation collective est, selon lui, essentielle pour surmonter les défis auxquels l’ espace Grand Katanga est confronté.
Avec un mandat de deux ans à la tête de la Fondation Katangaise, l’ actuel patron a déclaré que la lutte contre la spoliation des ressources et les pratiques discriminatoires serait une priorité pour son comité.
Son discours, à la fois grave et porteur d’espoir, a été bien reçu par les membres de la Fondation et les invités présents. Dieudonné BANGA MUKOSE comprend que ce sont les actions concrètes qui permettront de redonner aux Katangais leur place légitime dans la gestion de leurs ressources et de leur avenir.
En prenant une position audacieuse, Dieudonné BANGA MUKOSE se présente comme un acteur essentiel dans la quête d’un Katanga plus juste. Son engagement envers la transparence et la justice sociale résonne comme un appel à l’action pour tous les Katangais, les incitant à défendre leur patrimoine et leur dignité. Malgré les défis persistants, la détermination du tonitruant MUKOSE laisse entrevoir une lueur d’espoir pour l’avenir de cette région emblématique de la République Démocratique du Congo.