Justicia ASBL, une organisation engagée dans la défense des droits humains en République Démocratique du Congo, a exprimé une vive inquiétude face aux déclarations controversées de Danny Kabongo, président fédéral de l’UDPS Lubumbashi 2, lors d’un rassemblement le 12 juillet 2025. Les propos de KABONGO, jugés incitatifs à la violence, à la haine et à la désobéissance civile appelaient ses partisans à adopter une attitude hostile envers certaines figures politiques, mentionnant même des actes violents contre le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques KYABULA. Ces déclarations ont été largement perçues comme une menace pour la stabilité et la cohésion nationale dans un Pays déjà en quête de réconciliation.
Dans un communiqué de presse, Justicia ASBL demande au Parquet près la Cour de Cassation, une intervention rapide, invoquant le Code Pénal Congolais qui sanctionne l’incitation à la violence. L’organisation a également exhorté le Vice-Premier Ministre à faire preuve de retenue face aux pressions potentielles, soulignant les risques d’une escalade de la violence dans un contexte politique déjà volatile. La situation est d’autant plus délicate que le Pays traverse une période de transition marquée par des efforts d’unification nationale, suite à un accord de paix avec le Rwanda qui a alimenté des débats et des divisions.
Face à cette conjoncture, Justicia ASBL continue de surveiller de près la situation, réaffirmant son engagement pour un dialogue inclusif et une sensibilisation accrue de la population. Dans un environnement où les tensions demeurent palpables, l’organisation insiste sur l’importance de privilégier l’intérêt général et de travailler à la construction d’une société unie, respectueuse des droits humains. Le défi est de taille, mais Justicia ASBL reste déterminée à promouvoir la paix et la cohésion sociale en République Démocratique du Congo.
