
Sous le soleil ardent de Doha au Qatar, les pourparlers entre le gouvernement Congolais et les rebelles de AFC/ M23, soutenus par le Rwanda, naviguent entre espoir et tensions palpables. La recherche d’un accord de paix se heurte à des accusations réciproques de violations du cessez-le-feu. Kinshasa met en avant les incursions rwandaises sur les lignes de front, visant la prise d’Uvira, comme l’a souligné le Vice-Premier ministre et ministre de la Défense, Guy Kabombo Mwandiamvita, lors du 51e conseil des ministres à Kinshasa ce vendredi 11juillet.

De leur côté, les rebelles de AFC/ M23, via leur porte-parole, n’ont pas tardé à accuser le gouvernement de renforcer ses positions sur le terrain.Ces discussions, orchestrées par le Qatar avec le soutien de médiateurs internationaux, visent des objectifs cruciaux tels que le désarmement des rebelles, la réintégration des combattants et une gestion équitable des ressources. Cependant, chaque partie reste sur ses positions.

Le gouvernement exige une reddition inconditionnelle, tandis que l’ AFC/ M23 réclame des garanties solides pour ses membres et les populations qu’il prétend défendre.Le climat demeure tendu. Les incessantes violations du cessez-le-feu et les accusations mutuelles compliquent les avancées. Pourtant, pour les habitants de l’Est de la RDC, ces pourparlers représentent un grand espoir pour sortir de la crise.

Doha se transforme ainsi en un théâtre où s’entremêlent enjeux locaux et pressions internationales. Si un compromis n’est pas atteint, le spectre d’une résurgence du conflit plane, menaçant d’aggraver les souffrances des populations civiles et de déstabiliser encore davantage la région.