
À Kambove, un territoire de la province du Haut-Katanga, l’atmosphère est empreinte d’inquiétude. Récemment, l’administrateur du territoire, Francis KALONGO, a mené une mission de terrain essentielle. Son objectif ? Évaluer une situation préoccupante liée à la démolition de certaines bornes frontalières et à la dégradation avancée des autres. Ces actes, qui peuvent sembler anodins au premier abord, dissimulent des intentions plus inquiétantes.

Sur cette frontière marquée par une porosité alarmante, les bornes, symboles de la souveraineté nationale, ont été démolies de manière systématique. Les raisons de ces actions demeurent floues, mais des soupçons de motivations économiques ou stratégiques commencent à émerger. Ce constat, à la fois troublant et amer, suscite une vive inquiétude au sein de l’administration locale.
Au cours de sa tournée, Francis KALONGO a exploré des zones reculées, souvent difficiles d’accès, où les traces de ces manipulations sont évidentes. Des bornes, jadis solidement ancrées, apparaissent démolies. Les habitants, interrogés sur place, témoignent d’une résignation palpable, évoquant des incursions répétées de personnes venant de l’autre côté de la frontière. « Nous avons peur de parler, mais cela dure depuis des mois », confie un riverain, son regard empreinte d’une profonde inquiétude.

Face à cette situation alarmante, l’administrateur refuse de rester inactif. Après avoir dressé un état des lieux détaillé, il se tourne vers le chef de l’exécutif provincial, Jacques KYABULA, pour lui communiquer les résultats de sa mission. Le Gouverneur Jacques KYABULA, connu pour son approche ferme en matière de souveraineté, sera informé des détails nécessaires pour adopter des mesures adéquates.
De retour à Kambove, l’administrateur affiche une détermination sans faille. « Il est de notre devoir de préserver l’intégrité de notre territoire. Ces manipulations doivent cesser immédiatement. Nous ne laisserons pas notre souveraineté être bafouée », a-t-il déclaré à la presse locale à l’issue de sa tournée.

Au-delà de cette affaire, se dessine une réalité plus large : celle d’une frontière fragile, où les intérêts nationaux se heurtent. Les regards sont désormais tournés vers le Gouverneur pragmatique Jacques KYABULA, avec l’espoir qu’ il informera le Chef de l’État Félix Antoine TSHISEKEDI pour que des actions concrètes suivent ce constat amer. Pour les populations locales, la sécurité et la stabilité de leur territoire demeurent des priorités essentielles.